Une au pair c’est quoi ?
Pour être très brève, une jeune au pair c’est une nounou qui vit avec sa famille d’accueil. Mais la plus grosse différence entre une nounou et une au pair, c’est l’aspect international. Internawtional, yeah !
Bien souvent, selon le type de famille, le boulot peut être totalement différent. J’ai été au pair pour une famille en Irlande, une autre à Hong-Kong et cela n’avait absolument rien à voir !
Dans la plupart des cas, les familles cherchent une au pair qui pourra prendre soin de leurs enfants, un peu de ménage et cuisine en échange du gîte et couvert.
L’expérience de jeune fille au pair est selon moi le meilleur moyen de s’intégrer dans une nouvelle culture pour un premier voyage à l’étranger. Voici quelques petites astuces, pour vous permettre de trouver la famille d’adoption de vos rêves :
Agences de placement et sites communautaires
Il y a 2 façons de trouver une famille d’adoption : j’ai testé les deux et j’ai eu ma préférence pour la seconde. La première est sure, sans danger ni surprise. La seconde est stressante, risqué mais supra EXCITANTE !
Si vous passez par une agence de placement – la mienne c’était Oliver Twist – vous devrez monter un dossier béton pour vous vendre et montrer votre motivation. Plus votre dossier est vendeur, plus vous aurez du choix dans les familles. L’agence de placement s’occupant de vous trouver une famille, vous établirez un contrat entre elle, vous et la famille d’accueil moyennant un petit coup financier.
Coup financier que vous aurez vite remboursés avec l’argent de poche que vous donnera votre famille. Quoi ? Vous pensiez travailler gratis? Pour ma part, en Irlande j’étais payé 95 euros la semaine pour 22 heures de travail contre 110 euros à Hong-Kong pour 15h de travail.
En passant par une agence, c’est pas quelque chose que vous pourrez négocier. Tout comme la famille d’accueil d’ailleurs. C’est plutôt elle qui vous choisie que l’inverse. D’où le fait, que je préfère la seconde option : les sites communautaires.
Le plus connus d’entre tous, aupairworld.com. Quelle chance ! A l’époque le site était entièrement en anglais et pas du tout ergonomique – oui, je suis vieille. Bref, le machin qui inspire pas la confiance. D’ailleurs, pendant longtemps, ma mère était persuadé que j’arriverai à me faire enrouler dans une secte en cherchant une famille sur ces sites.
Bref, les sites communautaires pour aupair sont nombreux et la plupart sont gratuits. Tout ce que vous avez à faire, c’est mettre à jour votre profil web avec de belles photos, montrez le meilleur de vous-même et marquez vos expériences. Un peu comme sur Facebook quoi !
N’acceptez pas n’importe quoi sous prétexte que vous parlez pas bien anglais ou avez hâte de partir. Il est important de garder en tête qu’il s’agit d’un contrat de travail que les deux parties doivent respecter. On a tous une seconde famille qui nous attend quelque part.
Sachez ce que vous souhaitez réellement retirer de cette expérience
Là sont les vices cachés d’un séjour à l’étranger nourri, logé, blanchi. Est-ce que vous voulez d’une famille qui entretient des relations strictement professionnelles ? Où souhaitez-vous être traité comme un membre de la famille et participer à l’anniversaire de grand-mère ?
Lorsque j’étais en Irlande, j’étais traité comme un vrai membre de la famille. Ce qui est très rassurant pour une première expérience à l’étranger. J’habitais un petit village près de Limerick où tout le monde se connaissait et où j’ai été très vite intégré. Après le travail, j’avais pour habitude de partir chez Mamie Pauline et nous mangions des tartes à la rhubarbe à s’en faire péter le ventre. So cliché !
A l’inverse, à Hong-Kong je ne participais pas beaucoup aux activités de la famille. Je quittais toujours la maison après mon travail pour aller visiter les musées, me balader dans la ville ou voir mes amis. Mais c’est quelque chose que j’avais facilement ressenti avant mon départ.
Si vous savez ce que vous voulez, fonctionnez à l’instinct pour choisir votre type de famille. On ressent très vite la générosité et la gentillesse des gens que cela soit à travers un courrier ou un appel téléphonique.
Harcelez la famille de question !
Posez un tas de questions. Ne soyez pas gêné de demander des détails sur la vie quotidienne de la famille comme la religion, les habitudes alimentaires, le job des parents ou le type d’éducation. Cela parait malpoli de poser toutes ces questions à des étrangers via Skype mais cela va être votre futur lieu de travail pour parfois quelques mois ! Mieux vaut être sur la même longueur d’onde !
Et si la famille a déjà accueilli une au pair, encore mieux ! Demandez à récupérer ses coordonnées pour être plus confiant dans votre futur travail. C’est toujours mieux d’avoir un avis extérieur.
Soyez honnête sur vous même
Vous êtes française, donc par définition vous êtes une vraie cordon bleu. FAUX ! Vous allez vivre avec ces gens, commencez votre séjour par un bobard et c’est tout le cliché Français qui est en péril ! En principe, vous n’avez pas à cuisiner pour toute la famille, seulement les enfants. Ne leur faites pas des hots dogs tous les jours et tout se passera bien – expérience qui parle. Sans en faire des tonnes, listez les qualités qui pourraient plaire autant aux enfants, qu’aux parents ! Connaître toutes les musiques des films Disney, n’en fait pas parti.
Et vous ? Une expérience de jeune fille au pair à partager ?
Les garçons au pair sont plus que bienvenus. Grrrr